Bouddhisme : Apparition dans l’Inde ancienne
Le Bouddhisme est une religion mondiale, qui a vu le jour dans l’ancien Magadha, l’Inde, (Bihar moderne), c’est aussi une religion basée sur les enseignements de Siddharta Gautama, qui est connu comme le Bouddha qu’on appelle l’Illuminé ou l’Eveillé.
Le Bouddhisme a prospéré en dehors de Magadha en commençant par le règne de l’empereur Ashoka et Bouddhiste Maurya, se répandant ainsi à travers l’Inde pour enfin devenir la religion dominante.
Les adeptes du Bouddhisme qu’on appelle les bouddhistes, se sont nommés « Sakya-s » ou « Sakyabhiksu » dans l’Inde ancienne. Le Bouddhiste Donald S. Lopez soutient l’hypothèse selon laquelle ils ont également utilisé le terme bouddha, bien que le spécialiste Richard Cohen, affirme aussi que ce terme était seulement utilisé par des marginaux pour décrire les bouddhistes.
Expansion du bouddhisme : tradition theravāda et mahāyāna
Le Bouddhisme s’est répandu à partir de deux principales traditions; d’une part, theravāda qui s’est étendue au sud et à l’est et est maintenant très répandues en Asie du Sud et d’autre part la tradition mahāyāna, qui s’est étendue à l’ouest d’abord, puis au nord et plus tard à l’est dans toute l’Asie orientale.
Les deux traditions se sont depuis répandues un peu partout dans le monde et principalement en Amérique du Nord. La pratique du Bouddhisme comme une religion singulière et organisée est passée de sa terre d’origine vers le treizième siècle, mais en laissant tout de même un impact significatif.
Influence du bouddhisme sur l’hindouisme
Les hindous ont continué à s’imprégner des pratiques et des enseignements bouddhistes tels que la méditation et le renoncement au monde matériel.
Le Bouddha est considéré par de nombreux Hindous comme l’incarnation du neuvième dieu hindou Vishnou et ses idoles et ses effigies demeurent encore dans le panthéon hindou.
La pratique bouddhiste est très répandue dans des zones comme l’Himalaya Ladakh, Arunachal Pradesh et Sikkim.
Le Bouddhisme a repris surface en Inde comme foi importante durant le siècle dernier et cela grâce à son adoption par de nombreux intellectuels indiens, à la migration des bouddhistes tibétains éloignés par l’invasion chinoise, et à la conversion massive de centaines de milliers d’hindous intouchables.
Raisons du déclin du bouddhisme en Inde
Le déclin du Bouddhisme a été attribué à des raisons diverses. Quelques soient les croyances religieuses de leurs rois, les états ont souvent financé assez équitablement toutes les communautés importantes.
Cela consistait à construire des monastères et de monuments religieux, à faire des dons de biens tels que les revenus des villages pour soutenir les moines et enfin à protéger des biens précédemment offerts en les exonérant d’impôts.
Ces dons ont été le plus souvent réalisées par des personnes aisées telles que les riches marchands et la gente féminine proche de la famille royale, mais cela a aussi coïncidé avec les périodes où l’Etat a apporté également son soutien et sa protection.
Et pour le Bouddhisme, ce soutien est particulièrement important en raison du haut niveau de l’organisation institutionnelle et de la dépendance des moines aux dons des laïcs. C’est ainsi que le financement du Bouddhisme par l’État a pris la forme de fondations massives et riches.
Système du Castre en Inde
L’expansion progressive de l’impact et de l’autorité des règlements des castres a déplacé le pouvoir politique et économique sur la scène locale, inversant la tendance à la centralisation. Le système des castes s’est élargi progressivement dans la vie laïque comme un code régulateur des transactions sociales et économiques.
Les Brahmanes ont établi une nouvelle relation avec l’État de telle sorte que l’application des règlements rédigés par leur caste soit devenue le devoir des responsables politiques. Ces mêmes règlements sur la caste ont pris de l’ampleur sur une longue durée. En faisant cela, les États ont progressivement perdu le contrôle des recettes foncières. Une transition clé a causé la chute des Gupta.
Système social
La structure sociale indienne s’est développée de façon opposée à celle de la Chine ou de Rome, où l’administration du droit a été dominée par des responsables gouvernementaux. A la place, les Brahmanes sont devenus ceux qui monopolisent héréditairement la loi dans une succession d’États faibles et éphémères. Ils en sont arrivés à réglementer de plus en plus d’aspects de la vie publique, et à collecter des honoraires pour l’exercice de leurs rituels.
La loi des castes administrée par des Brahmanes, a été établie pour contrôler toute la production économique locale et une grande partie de sa distribution. La conversion des prêtres brahmanes en pivots du système des castes à transformé le système de fonctionnement des biens.
L’ascension politique de l’Hindouisme et son déplacement de la base politique et sociale du Bouddhisme est survenue par cette voie indirecte. Les Brahmanes orthodoxes sont ainsi devenus capables de couper le flux de ressources matérielles desquelles dépendait le Bouddhisme institutionnel.
Les Changements parallèles qui ont conduit à la diminution de l’influence du Bouddhisme ont été l’institution de temples hindous rivaux qui ont constitué une innovation du mouvement de la bhakti, et éventuellement des ordres de moines hindous.