Que pense le bouddhisme ?
En général, offrir des morceaux de notre corps pour le bien des autres est vertueux.
Maintenant, c’est beaucoup plus facile qu’autrefois parce qu’un rein, par exemple, peut souvent être transplanté d’une personne à une autre sans grandes complications.
Mais chaque cas doit être regardé séparément, selon la motivation personnelle du donneur et l’état physique du malade.
Dans le bouddhisme, le choix de don d’organes est strictement personnel.
Donner ses organes après sa mort est un choix variable d’une personne à l’autre, selon l’état d’esprit de chacun individuellement et son niveau de pratique spirituelle.
Dans certains cas, l’enlèvement des organes après que le coeur a cessé de battre, mais avant que la conscience ait quitté le corps, peut interrompre ce processus de séparation au détriment du courant de conscience.
Dans d’autres, la force de la compassion de la personne et de son souhait de faire du bien aux autres peut l’emporter sur tous les dérangements qu’elle même peut subir, et ce peut être une manière de prendre soin des autres pour la dernières fois, C’est une décision personnelle.