Le Bouddhisme en Birmanie (ou Myanmar) est essentiellement issu de la tradition Theravada, il est pratiqué par 89% de la population du pays, la Birmanie est ainsi le pays bouddhiste le plus religieux en termes de proportion de moines dans la population et la proportion du revenu consacré à la religion.

Les adeptes de Bouddhisme Theravada se trouvent le plus souvent dans la majorité ethnique des « bamar » (ou Birmans), « Shan », « Rakhine »(Arakan), « Mon », « Karen », et chez les Chinois qui sont bien intégrés dans la société birmane.

Au sein de l’ethnie « Bamar », le Bouddhisme Theravada est pratiqué souvent en corrélation avec le culte des Nat. Les moines, connus collectivement comme des « Sangha » et qui sont considérés comme des membres vénérés de la société birmane. L’importance du bouddhisme dans l’histoire de la Birmanie se manifeste dans le paysage dominé par les pagodes, ce qui explique pourquoi la Birmanie est souvent appelée le pays des pagodes.

La pagode Shwedagon à Yangon est ancrée dans le mythe et la légende, et représente la foi des gens qui y ont prié depuis des générations. Chaque village en Birmanie a une pagode et un monastère représentant les lieux traditionnels pour le culte et l’enseignement religieux. La culture de la Birmanie reflète son Bouddhisme.

Il existe de nombreux festivals birmans tout au long de l’année et dont la plupart sont liés au Bouddhisme. Le nouvel an birman, « Thingyan », puise ses origines dans la tradition hindoue et est aussi connu comme le festival de l’eau, mais c’est aussi un moment où de nombreux jeunes birmans célèbrent « Shinbyu », un rite initiatique particulier par lequel le jeune homme entre dans le monastère pour une courte durée comme un moine disciple.