Selon le bouddhisme, les Trois Joyaux sont présents dans chaque coin de l’univers, dans chaque cœur, dans chaque personne et dans toutes les espèces qui peuplent la galaxie. En consacrant nous-mêmes à apprendre, en pratiquant et incarnant les Trois Joyaux, on aura tous les moyens qui nous permettront de nourrir la capacité d’aimer et de nous comprendre nous-mêmes.
Devenir bouddhiste c’est se réfugier dans les Trois Joyaux ou les Trois Trésors. Les Trois Joyaux sont le Bouddha, le Dharma et la Sangha.
Trois joyaux : Trouver refuge
La cérémonie officielle de Ti Gamana Samana (Pali), ou «de prise des trois refuges», est effectué dans toutes les écoles du bouddhisme.
Toute personne qui souhaite sincèrement suivre la voie du Bouddha commence cet engagement par la récitation de ces lignes:
Je prends refuge dans le Bouddha.
Je prends refuge dans le Dharma.
Je prends refuge dans la Sangha.
Le mot se réfère généralement à un lieu de protection d’un danger. Nous cherchons refuge des passions qui nous secouent, des sentiments de détresse et des brisures, de la douleur et la souffrance et de la peur de la mort. Nous cherchons refuge dans la roue du samsara, le cycle de la mort et la renaissance.
Le sens de se réfugier dans les Trois Joyaux est expliqué un peu différemment par les différentes écoles du bouddhisme.
Le refuge selon Bikhu
Le professeur du Theravada Bhikkhu Bodhi dit : « L’enseignement du Bouddha peut être représenté comme un bâtiment avec sa propre fondation, ses histoires, ses escaliers, et son toit.
à l’instar de tout bâtiment, l’enseignement a aussi une porte, et dans le but d’entrer dans le bâtiment, nous devons entrer par cette porte. La porte d’entrée à l’enseignement du Bouddha est le refuge pour aller à la Triple Gem. Le refuge au Bouddha puisqu’il est l’enseignant illuminé, à la Dhamma qui est la vérité qu’il a enseignée, et à la Sangha qui est la communauté de ses nobles disciples. »
Origine des trois joyaux du bouddhisme
Le mot original du Pali mots des trois lignes « Je prends refuge » traduites littéralement par « Je m’engage à trouver ma maison dans le Bouddha, » et puis le Dharma et Sangha.
La recherche de ma maison dans le Bouddha, le Dharma et le Sangha me libère de moi-même et des conditions aveugles et me permet alors de réaliser ma nature réelle.
Adopter les refuges ne veut pas dire appeler les esprits surnaturels à venir vous sauver. Le pouvoir du vœu vient de votre propre engagement et de votre sincérité.
L’éveil, la liberté de la souffrance, le salut, si vous voulez, la libération, l’omniscience, la bouddhéité viennent tous de votre compréhension et vos idées sur votre propre réalité. Ils ne peuvent pas venir seulement de la bénédiction de l’autre, d’une autonomisation magique, d’une sorte de truc secret, ou de l’appartenance à un groupe.