Les croyances du bouddhisme et sa philosophie, se basent sur les enseignements de Gautama Bouddha. Cette philosophie constitue la plus grande branche de la philosophie et de la pensée orientale..

Dès le départ, le bouddhisme révolutionné la façon de penser des individus : La philosophie bouddhiste rejette un certain nombre de notions traditionnelles comme celles de l’athéisme, le théisme, le monisme et le dualisme. Le Seigneur Bouddha a critiqué l’ensemble de ces concepts et a encouragé ses disciples à discuter des problèmes dans la métaphysique, la phénoménologie, l’éthique et épistémologie.

bouddha allongé jardin grande statue

Le bouddhisme est considéré par certains comme étant plus une philosophie qu’une religion. Bouddha lui-même n’a jamais déclaré être Dieu contrairement aux autres religions qui imposent automatiquement une forme de théisme.

Toutefois, le bouddhisme, en soi, est considéré comme une religions non-théiste ou athée. Il ne s’agit pas de souligner l’existence ou la non-existence d’un Dieu ou de Dieux en général. De plus, le bouddhisme n’a pas utilisé la voie de la doctrine comme l’ont fait les autres religions. Le bouddhisme a su dépasser toutes ces notions et aller plus loin pour connaître le vrai sens de la vie.

Epistémologie

L’une des principales philosophies qui différencient le bouddhismedes autres religions est le fait de ne demander que des explications épistémologiques. Le bouddhisme se base sur un ensemble de justifications valables et confirmées par la science d’aujourd’hui. Il ne croit pas en une rigidité aveugle et à l’acceptation des principes établis.

Phénoménologie et métaphysique

La philosophie de la métaphysique rejette l’idée d’une âme ou d’un soi. Le concept de la continuité de l’identité n’est rien d’autre qu’une illusion. Dans les premiers temps du bouddhisme, les philosophes ont formé un système métaphysique qui prônait la dégradation de l’expérience des personnes, des choses, des événements et de la perception en petites unités appelées dharmas (ou phénomène). Même la question de la Pudgala, ou de la personne, a été débattue par les différentes écoles du bouddhisme. Le concept a été introduit pour remplacer celui de l’Atman (le soi ou l’auto).

La loi de la dépendance

Une conviction de base du bouddhisme est constituée de la doctrine de la pratitya samutpâda, cette conviction stipule qu’il n’y a aucune place au hasard dans notre vie et refuse d’accepter la notion de lien de causalité direct des événements.

Selon cette conviction, les événements spécifiques, les concepts ou les réalités de notre vie sont toujours tributaires d’un certain nombre d’autres choses précises.

Par exemple, les envies de fumer dépendront de l’émotion, qui à son tour, dépend de notre intéraction avec l’environnement. De même, presque tous les événements sont affectés par l’un des autres conditions environnantes. Même la réduction de la désintégration, la mort et la douleur dépend indirectement de l’allégement de la soif, et d’un tout englobant de l’immobilité.

Interpénétration

Le Avatamsaka Sutra est à la base de cette conviction. Cela consiste à dire que l’ensemble des phénomènes se passant dans le monde sont liés les uns avec les autres. Le bouddhisme a utilisé deux images pour illustrer cette conviction. La première est que les bijoux sont une propriété extraordinaire, c’est qu’ils reflètent tous les autres bijoux. L’autre est que le monde est un texte composé de plusieurs autres textes élémentaires pouvant le modifier à tout moment.

éthique

Les principaux éthiques du bouddhisme sont les huit principes (ou les huit pas) que tout disciple se doit de respecter:
– Le discours droit .
– Les actions droites.
– La vie droite.
– L’effort droit.
– La conscience droite.
– La concentration droite.
– La réflexion droite.
– La compréhension droite.

Selon le bouddhisme, la raison d’être et le seul moyen de mener une vie significative est d’avoir l’éthique. Une personne devrait toujours tendre vers le bien-être et pas seulement du sien, mais aussi de tous les êtres vivants. Cela contribuera à la cessation de la souffrance, qui est malheureusement largement répandue dans ce monde.