La Cuisine Vietnamienne
La Richesse de la Cuisine Vietnamienne
La cuisine vietnamienne offre une riche palette de saveurs et de traditions culinaires. Contrairement à l’idée reçue, on y trouve une grande variété de plats au-delà des classiques connus en France.
Le Vietnam propose des spécialités uniques qui méritent qu’on découvre.
Plats Emblématiques à Découvrir
Parmi les plats emblématiques, on trouve le banh mi, un sandwich populaire garni de viande, légumes et herbes aromatiques.
Le nem, rouleau frit farci de vermicelles et viande, se déguste avec la fameuse sauce nuoc mam. Le bun cha, des vermicelles accompagnées de porc grillé, est très apprécié des locaux et des touristes.
Ingrédients Surprenants
Les Vietnamiens utilisent certains ingrédients de façon surprenante. Ils transforment l’artichaut en boisson et l’avocat en dessert.
Ils servent les frites avec du sucre et du beurre, une combinaison étonnante pour les palais occidentaux. Les fruits se dégustent souvent avec du sel et du piment.
Le Durian : Un Fruit Controversé
Le durian divise : certains l’adorent, d’autres le trouvent repoussant. Ce « fruit d’or » est très rentable pour les agriculteurs vietnamiens, rapportant jusqu’à 70 000 dollars par hectare.
Son exportation vers la Chine a explosé récemment.
Caractéristiques de la Cuisine Vietnamienne
La cuisine vietnamienne se caractérise par l’utilisation de légumes frais et des temps de cuisson courts. Les plats s’accompagnent généralement de riz ou de nouilles. Les saveurs sont plus subtiles et moins salées que dans la cuisine chinoise.
Options Végétaliennes
Pour les végétaliens, de nombreuses recettes peuvent être adaptées en remplaçant la viande par des champignons comme le shiitake. Les crudités et herbes fraîches, riches en nutriments, sont omniprésentes dans les repas vietnamiens.
Une Exploration Culinaire Enrichissante
En explorant la gastronomie vietnamienne, on découvre une cuisine saine, variée et pleine de surprises gustatives.
Découverte Culinaire et Évolution des Goûts
La cuisine d’Asie du Sud-Est que l’on mange chez nous en France est spécialement adaptée à nos palais. Nous progressons lentement dans nos découvertes et ce sont souvent d’autres personnes qui nous poussent à tester de nouvelles spécialités.
Dans ces restaurants, j’appréciais particulièrement la décoration et l’exotisme des baguettes. Ma maîtrise de ces dernières a beaucoup surpris mes amis vietnamiens.
Depuis ses premiers pas culinaires, j’ai eu l’occasion de changer mes goûts. Ma remise en question la plus importante concerne le gingembre. Au début, cette racine avait le relent du savon dans ma bouche, j’étais persuadé de ne pas l’aimer. La première fois que j’ai dégusté du bœuf au gingembre, préparé par une Vietnamienne, je n’en suis pas revenu.
Il y en avait une grosse quantité et la viande prenait ainsi une saveur fortement poivrée. Cette découverte a bousculé tous mes repères et, comme disent nos amis québécois, je suis tombé en amour avec cette saveur. Depuis ce jour, je me régale chaque fois que j’en mange.
Perspectives pour un Restaurant Réussi
Chaque année, pour Têt, ma nouvelle belle-mère m’offre du gingembre confit. Elle doit avoir le secret espoir que ma femme et moi lui ferons un petit bébé. Depuis que j’envisage d’ouvrir un restaurant, j’observe leurs habitudes culinaires. Je fais goûter ma cuisine et plusieurs mets plaisent beaucoup. Les champignons à l’ail, les spaghettis bolognaises, le ragoût et les crêpes semblent garder le peloton de tête.
Il y a des plats succulents dans leurs spécialités. Ce sont souvent des choses simples et très saines qui, mélangées, font merveille. De nouvelles saveurs titillent nos papilles et nous remplissent de joie. Je leur ferais un seul reproche : ils ne s’embarrassent pas de l’aspect extérieur.
Les cuisiniers plats devront mieux présenter les plat et mieux les décorer. L’aspect des restaurants laisse aussi à désirer.
Pourtant, là aussi, une couche de couleur et un peu plus de ménage feraient des prodiges. Ceci renforce mon idée que, pour attirer le client, des petites touches suffiraient à améliorer l’ordinaire !
En rajoutant un petit sablé à côté d’une tasse de café, on obtient vite le petit plus qui fera revenir le client.
D’autres choses me semblent indispensables : la qualité et la fraîcheur des mets servis. Même si ce n’est pas la première chose que regarde un Vietnamien, cela fidélisera un pourcentage non négligeable de clients étrangers qui sont de plus en plus importants.
À ces touristes affamés, je ne peux m’empêcher de dire qu’il faut déguster vietnamien. Lors de mes voyages à l’étranger, j’ai trop souvent rencontré des Occidentaux voulant manger comme chez eux. J’aurais l’occasion de revenir sur ce sujet et sur le comportement des résidents étrangers au Vietnam.