Se purifier des actions destructrices

Pratiquer les enseignements du Boudha rend heureux, cela ne fait pas souffrir. Le chemin spirituel lui-même n’est pas douloureux, et il n’y a pas de vertu particulière à souffrir.

devenir bouddha

Nous avons déjà suffisamment de difficultés, cela n’a donc pas de sens de nous en créer plus encore au nom de la pratique. Mais cela ne veut pas dire que nous ne rencontrerons aucun problème en pratiquant le dharma.

Pendant que nous cheminons sur la voie, les actions destructrices antérieures qui n’ont pas encore été purifiées peuvent mûrir, et amener des problèmes.

Quand cela se produit, nous pouvons transformer la situation en voie d’illumination en utilisant les diverses techniques qu’a enseignées le Bouddha.

Parfois, notre colère, notre attachement ou la jalousie peuvent émerger avec force, et beaucoup nous troubler quand nous essayons de pratiquer. Cela se produit parce que nos dispositions perturbatrices n’ont pas encore été éliminées.

Devenir un bouddha, çà peut prendre du temps

Après tout, ce n’est pas pour avoir pratiqué le dharma juste un petit moment que nous devenons des bouddhas !

Nous pouvons mettre en œuvre les enseignements du Bouddha pour maîtriser ces émotions désagréables, tout en étant patient avec nous-mêmes et en reconnaissant que cela prend du temps, de purifier notre esprit.

Bien que l’emploi des mots « renoncement » ou « renonciation » soit fréquent dans les traductions, ceux-ci ne rendent pas précisément le sens bouddhiste.

Il serait plus exact de dire que nous devons cultiver la détermination à nous délivrer de l’existence cyclique et à parvenir à la libération. Nous n’avons pas besoin de renoncer aux êtres et aux choses.

Ce qu’il nous faut, c’est abandonner notre attachement qui les réifie. Il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans le monde; le vrai problème réside dans nos dispositions perturbatrices.

Par exemple, l’argent ne pose pas de problème, ce ne sont que des feuilles de papier. Mais notre soif d’argent et le fait de nous y accrocher causent de gros problèmes.

Ces dispositions erronées et nuisibles doivent être abandonnées. Bien sûr, si nous sommes très attachés à quelque chose il est judicieux de prendre des distances un moment pour desserrer notre prise.

Si nous sommes attachés aux crèmes glacées, il vaut mieux ne pas trop traîner devant les vitrines des surgelés ! Plus tard, quand nous aurons créé une motivation plus équilibrée et plus altruiste, nous pourrons efficacement utiliser les objets de nos attachements passés pour faire du bien aux autres.