Vers un état de bonheur
La voie bouddhiste nous conduit à découvrir un état de bonheur durable, à la fois pour nous-mêmes et pour les autres, en nous libérant de l’existence cyclique (la ronde des problèmes qui reviennent sans cesse) que nous subissons à présent.
L’ignorance : cause de l’existence cyclique
Nous naissons et nous mourrons sous l’influence de l’ignorance, de dispositions perturbatrices et d’actes viciés (karma). Bien que nous voulions tous être heureux et que nous fassions de grands efforts pour obtenir les choses qui nous procureront du bonheur, nul n’est totalement satisfait de sa vie. Et, bien que nous voulions tous être débarrassés des difficultés, les problèmes nous tombent dessus sans que nous ayons même levé le petit doigt.
Les gens peuvent avoir beaucoup d’atouts en mains dans leur vie, mais quand nous parlons avec eux plus de cinq minutes, ils commencent à nous raconter leurs problèmes. Ceux d’entre nous qui sont dans cette situation, qui ne sont pas encore des Bouddhas, sont ce qu’on appelle les « êtres sensibles ».
La cause première de l’existence cyclique est l’ignorance : nous ne comprenons pas ce que nous sommes, comment nous existons ou comment existent les autres phénomènes.
Inconscients de notre ignorance, nous projetons sur nous-mêmes et sur les autres des manières d’exister fantasmées, pensant que chaque être et chaque chose à une nature qui lui est instrinsèque et qu’il existe de manière indépendante, par lui même et de lui-même.
Ceci donne naissance à l’attachement, attitude qui consiste à exagérer les qualités positives des gens ou des choses ou à leur surimprimer des qualités positives qui ne sont paslà, puis à se cramponner à ces gens ou ces objets, pensant qu’ils vont nous apporter le vrai bonheur.
Quand les choses ne se passent pas comme nous nous y attendions ou comme nous le souhaitions, ou bien quand quelque chose vient se mettre en travers de notre bonheur, nous voilà en colère. Ces trois dispositions perturbatrices fondamentales, l’ignorance, l’attachement et la colère, en font naître une foule d’autres, telles que la jalousie, l’orgueil et le ressentiment.
La sagesse : Elimination de l’ignorance
Ces attitudes d’esprit deviennent ensuite le moteur de nos actes, de nos paroles ou de nos pensées. Ces actions mal venues vont laisser leurs empreintes sur nos courants de conscience, empreintes qui, à leur tour, influenceront ce qui nous arrivera (dans l’avenir).
Nous nous délivrons du cycle des renaissances en engendrant la sagesse qui réalise la vacuité ou l’altruisme. Cette sagesse est une réalisation profonde de l’absence d’une essence solide, indépendante, dans nous-mêmes, les autres, et tout ce qui existe.
Elle élimine entièrement l’ignorance, les conceptions fausses, les dispositions perturbatrices et les émotions négatives, mettant fin de la sorte à tous les actes désinformés ou contaminés. L’état d’être que l’on connaît lorsqu’on est délivré de tout cela s’appelle nirvana ou libération.
ous les êtres ont le potentiel d’atteindre la libération, qui est un état de bonheur durable.