Ne pas s’énerver
Lorsque l’on veut visiter le Vietnam, il est habituel de lire un guide touristique. Ce dernier est supposé vous expliquer, entre autres choses, les usages du pays.
Quelles ne furent pas mes surprises en découvrant qu’entre les livres et la réalité, il y avait souvent une forte différence. Lorsqu’on applique tous ces bons conseils, afin d’éviter les malentendus, on obtient souvent des fous-rires.
Un touriste passera sur ces situations, sans les comprendre, croira que les Vietnamiens sont moqueurs. Néanmoins, pour habiter au pays du dragon, il faut se faire expliquer les situations et savoir se plier à un savoir-vivre différent.
La première chose conseillée est de ne pas s’énerver. Ce n’est pas toujours facile surtout pour un « ronchonchon » comme moi! Il m’a fallu apprendre à ne pas hausser la voix. Ne pas « m’engueuler » avec quelqu’un! Cela est d’autant plus difficile que, pour les Asiatiques, notre voix semble déjà forte. Chaque fois qu’on essaye d’expliquer quelque chose, ils pensent qu’on est en colère. Face à des bureaucrates tatillons ou à des personnes faisant preuve de mauvaise foi, il y a de quoi s’arracher les cheveux.
Très vite, on comprend qu’il ne vaut mieux pas faire perdre la face à un Vietnamien, surtout en public, il ne vous le pardonnerait jamais. Nos amis nous enseignent qu’il faut toujours laisser une petite porte de sortie pour l’infortuné. Nous devons aussi apprendre à garder le sourire dans toutes les situations.Aujourd’hui je reconnais que c’est une sacrée école de patience.
Ne pas toucher le dessus de la tête des enfants ?
Un célèbre guide expliquait qu’il ne fallait pas surtout pas toucher le dessus de la tête d’une fillette. Si cette recommandation s’applique à la lettre, au Cambodge ou en Thaïlande, mes amis bouddhistes ont trouvé ce conseil surprenant.
Le Vietnam ayant un nombre important d’ethnies, avec autant de croyances et de superstitions que, dans le doute, je préfère m’abstenir.
Par simple bon sens, je fais attention en présence d’enfants. Nos contacts se limitent le plus souvent à des sourires et des petits « Hello! » Ou, à des « Bye-bye ! » .
Lorsque je veux photographier un petit, je demande l’autorisation, au parent qui est présent, le plus souvent par des gestes. Je respecte toujours la pudeur des êtres humains.
Souvent des adultes se cachent ou me font signe qu’ils ne veulent pas être photographiés. Je fais alors un grand sourire et je range mon appareil.