1) Critiques à nos croyances
Chaque situation doit être regardée pour elle-même.
En général, si nous pensons : » ils critiquent mes croyances. Ils pensent que je suis idiot de croire cela » c’est que nous nous accrochons à nos croyances parce que nous pensons : » ces croyances sont bonnes parce que ce sont les miennes.Si quelqu’un les critique, il me critique ».
Cette attitude n’est pas très créatrice, et nous serions plus tranquilles si nous l’abandonnions. Nous ne sommes pas nos croyances.
Si d’autres ne sont pas d’accord avec ce que nous croyons, cela ne veut pas dire que nous soyons bêtes.
Il est utile d’être ouvert à ce que disent les autres. Ne soyons pas attachés au nom et à l’étiquette de notre religion.
2) Ne pas abandonner nos croyances
Nous recherchons la vérité et le bonheur, non à promouvoir une religion parce qu’il se trouve que c’est la nôtre. En outre, il est raisonnable de se poser des questions sur les enseignements.
Bouddha lui-même disait qu’il fallait vérifier ses enseignements, et ne pas se contenter d’y croire aveuglément. Mais nous n’avons pas non plus à être d’accord automatiquement avec tout ce que dit une autre personne.
Il ne faut pas abandonner nos croyances pour les siennes sans discrimination. Si quelqu’un pose une question à laquelle nous ne pouvons pas répondre, cela ne veut pas dire que les enseignements de Bouddha soient faux. Cela signifie simplement que nous ne connaissons pas la réponse et qu’il nous faut apprendre et contempler davantage.
Nous pouvons alors poser la question à des bouddhistes plus savants et réfléchir à leurs réponses. Quand d’autres mettent en cause nos croyances, en fait ils nous aident à approfondir notre compréhension des enseignements du Bouddha en nous montrant ce que nous ne comprenons pas encore.
3) Etre ouvert aux échanges
Cela nous inspire à étudier le dharma et à réfléchir sur son sens. Nous n’avons pas besoin de défendre nos croyances contre quiconque.
Si les gens posent des questions avec un intérêt authentique, et s’ils sont ouverts et curieux d’un véritable échange de vues, parler avec eux peut être un enrichissement mutuel.
Mais s’ils ne cherchent pas vraiment de réponse et veulent seulement nous contredire ou nous troubler, alors le dialogue est impossible.
Ce n’est pas nécessaire de nous mettre sur la défensive en face de ce genre de personnes, nous n’avons rien à leur prouver.
Même si nous étions à même de leur donner des réponses logiques, ils ne les écouteraient pas parce qu’ils sont engagés dans leurs propres préjugés.